– L’observation de la Grèce et de l’Espagne montre que les mêmes techniques sont appliquées aux deux pays pour faire taire les contestations du peuple à qui l’on démantèle les salaires, le système de santé, les retraites et à qui l’on augmente le coût de la nourriture. La répression policière prend des tournures sanglantes. Les médias ne relayent rien, préfèrent mettre l’accent sur la division : en Grèce c’est le néo-nazisme pour diviser et faire peur. En Espagne actuellement c’est le débat Catalogne / Reste de l’Espagne qui reprend le débat. Diviser, divertir, détourner l’attention.

– En France, après l’acceptation du TSCG
Nous voilà embarqués dans le même radeau, même si ce n’est pas encore palpable au niveau de nos sous en poche, ça ne saurait tarder. La colère grimpe contre le Parti Socialiste et pourtant il ne semble pas encore au goût du jour de se tourner vers soi même et la conscience collective, une France donc qui se désillusionne petit à petit sans croire en une solution « alternative » de démocratie directe et d’organisation autogérée. Ça rapporte bien sûr des voix aux extrêmes. Parlons un peu des médias français… le tapage actuel concerne « l’Islamisme » et la peur des attentats (concernant les sondages, pas de doute nous avons des chiffres différents « eux » et « nous »( http://jaiundoute.com/actualites/10/2012/les-dangers-des-sondages-15102012/) donc un « coupable » imaginaire sur qui l’on porte toute l’attention pour détourner un esprit qui devrait se vouloir contestataire. La peur et la colère fédératrice.

– Je soutiens la grève générale du 14 novembre 2012 parce que j’aimerai croire et non pas virer dans le cynisme et la dérision. J’aime me sentir responsable de ce monde autant que chacun. Je n’aime pas confier notre jolie planète dans les mains de quelques un. Je respecte profondément chacun et pardonne à ceux qui ne peuvent pas forcement entendre nos raisons et qui sont eux mêmes prisonniers. J’ai de la liberté en fond sonore et des utopies qui restent debout depuis des années, qui ne se laissent pas abattre et qui clament, le cœur en étendard, qu’on y arrivera. Parce que si les travailleurs s’arrêtent, nous prendrons conscience de qui fait réellement tourner ces pays. Parce que nous nous rendrons compte alors de notre pouvoir créateur. Parce que ce n’est pas une action violente, c’est une action d’arrêt et de réflexion.

Source : http://blogs.mediapart.fr/